Exposition – « Espace vers »

Rendez-vous au Shakirail le jeudi 22 mai pour le vernissage de l’exposition « Espace vers », faisant partie du programme de la Faites de la Nature !

Voici les artistes qui y participeront…

Alice CAUCHOIS : À l’aide de fusains fabriqués à partir de bois récolté dans le jardin du Shakirail, Alice Cauchois cherche à capter en dessin des moments de vie de la nature du lieu. Le fusain donne à voir dans l’instantané du geste la superposition des végétaux, les multitudes de textures, le mouvement de la lumière et des ombres…


Wilfried HISTI : Or donc le temps, les éléments, la faune et la flore présente dans ce jardin travaillent pour moi. Bénévoles comme nous, ils refaçonnent, dévorent lentement les êtres de papier que j’y dépose, leur donnant vie tout en les promettant à une mort certaine.


Cyril PYRRHOS : Artiste plasticien autodidacte, mes créations célèbrent la Nature en créant un univers poétique à partir d’éléments organiques qui s’enchevêtrent pour tisser un dialogue subtil avec le vivant et l’invisible. De ce mariage hybride renaissent dans un nouveau cycle, des créatures fantasmagoriques qui deviennent alors ambassadrices et protectrices de la résilience de la Nature.


Léa ROBIN : AUGURES, Oiseaux modelés en grès émaillé et feuille d’or. Ces sculptures d’oiseaux en céramique sont allongées au dessus du sol des jardins du Shakirail. Leur petit corps lourds couchés contrastent avec la légèreté de ceux qui volent dans nos ciels et interrogent la fragilité des espèces d’oiseaux qui disparaissent à toute vitesse chaque année. Petits gisants ornés d’or ils sont un rappel délicat et douloureux de leur préciosité et du danger de leur extinction pour notre monde tout entier.


Kabrit Production : Une fresque végétale sera réalisée sur l’un des murs du bâtiment rouge du Shakirail. Cette œuvre, mêlant peinture et éléments végétaux, recensera la flore endémique du tiers-lieu et des rues environnantes. Dans les mois qui suivront, la composition végétale sera enrichie par des plantes installées dans des jardinières suspendues, formant une installation vivante et en volume.


MastO : Toujours habité par une nécessité interne de beauté et de partage, ce gourmand de lumière et de bière quête la justice, le plaisir, et s’applique à répondre aux offenses du monde.


Quentin Nishi : À travers le médium de la céramique je m’intéresse à la question de la liminalité, une sorte d’état ou d’espace « entre-deux ». Une chaîne faite de terre, une cruche percée ou encore un bougeoir recouvert de cire : différents objets se réalisent, dont l’état, l’âge ou l’usage deviennent incertain, questionnant notre rapport à ces éléments du commun.


Apsykoz : Du graff à la calligraphie en s’arrêtant à la mosaïque, c’est tout un univers qui se découvre au fil des allées et des chemins sinueux du Shakirail. Un artiste qui [re]dessine les contours d’un street-art beaucoup trop enclin à la reproduction de ses pairs.


Akromma : Je suis Matthieu, l’artisan aux cent visages, fils du feu, du métal, des bois et des rivages. Je bats le fer, je taille, je polis, je façonne, et dans mes mains le monde ancien résonne. Forgeron au marteau, bijoutier des éclats, menuisier amoureux des lignes et des bois, maroquinier du cuir, chaudronnier des étincelles, je parle à la matière comme on parle aux fidèles. Créer, c’est vivre et vivre c’est lutter, contre l’ombre, la peur, le confort à crédit. Alors je dresse des poêles, nés de gaz éteints, bouteilles vides, rebuts froids devenus chaud matin. Je recycle l’oublié, le tordu, l’indésirable, pour qu’un feu renaisse, libre, inaltérable. Même en ville, j’élève ces foyers de fortune, où l’homme retrouve sa chaleur et sa lune. Et dans ce monde froid, bétonné, sans saison, je rends aux mains l’orgueil de la création.